L’articulation par la circulation entre les espaces muséaux et les espaces publics était l’idée initiale du travail de recherche sur l’architecture. Un site dans les Alpes suisses, à Kandersteg a ensuite guidé le déroulement de la conception de ce Projet de Fin d’Etudes.

 

Au travers de l’analyse hydrologique, climatologique, historique du territoire, la mise en avant d’une transformation majeure due au réchauffement climatique a donné lieu à la représentation de différentes temporalités fixées aux années 2018-2050-2100. Cette transformation majeure touche particulièrement les glaciers de la région. Leur disparition entraine des modifications importantes du territoire depuis 1850, en effet le Kanderfirn a déjà diminué de 3km. Un projet infrastructurel dont la forme s’inspirant du barrage-poids est le point de départ.
L’étude de la construction alpine et la place de la culture dans la société contemporaine a par la suite nourri le travail de recherche « En et Sur l’architecture » et a orienté le projet vers une architecture liée à la mémoire du lieu. Comment articuler la nature et l’infrastructure, l’infrastructure et l’architecture, l’homme et l’espace architectural, par la circulation ? Le parcours, l’eau et le son sont des éléments de réponses à ces nouvelles questions. Le Mémorial du Kanderfirn s’implante donc au pied du glacier et surplombe une cascade née des fontes glaciaires de la dernière décennie. Les espaces sont conçus à l’aide de recherches sur la symbolique de l’ascension et du parcours architectural pour illustrer l’articulation par la circulation hydraulique et humaine.