Un héritage des architectes modernistes américains tel que Sullivan, qui a inspiré les urbanistes suédois durant l’après guerre. Il ne s’agit pas de reconstruire le centre ville mais de raser pour construire une ville nouvelle. Témoins d’un tournant dans l’évolution de l’architecture, les « 5 Coups de Trompettes » sont des bâtiments représentatifs du mouvement moderne. Accompagnés de la construction du métro, les cinq gratte-ciels voient le jour entre 1945 et 1967. On rase le quartier pour y implanter commerces et bureaux dans le centre. La restructuration du centre-ville privilégie le mode de déplacement automobile. Aujourd’hui dépassé par l’évolution sociale, le quartier mono-fonctionnel aspire à une dynamisation et à une multiplication des fonctions. Une « nouvelle ville artisanale » est à projeter pour être en accord avec un mode de vie 2.0 de la capitale suédoise. Après avoir analysé et compris l’anatomie de ces bâtiments vertigineux, nous décidons de sauvegarder la structure.
Ces tours déshabillées offrent les «conditions du possible» à la manière de Le Corbusier avec la structure Dom-ino.