Une ville qui s'avance progressivement sur l'eau et propose aux habitants une relation tangible avec la nature. Des passerelles offrent l'accès  à un parcours en hauteur lie les logements entre eux et dessert des espaces partagés disposés le long du cheminement. Les habitations trouvent leur intimité dans leur implantation en quinconce de part et d'autre du piétonnier. L'entrée de chaque logement se fait au premier étage; le rez-de-chaussée 'est donc pas en lien direct avec la voie piétonne. Le mouvement en escalier de l'île créée par l'eau induit un glissement des étages les uns par rapport aux autres. Ainsi, des terrasses privées se libèrent pour chaque famille. Les décalages reprennent le mouvement de l'île qui, à l'échelle urbaine, redessine l'espace public devant l'école grâce  son orientation. Les logements font la relation entre terre et mer, car traversants dans l'axe perpendiculaire à l'implantation. 

Des ouvertures dans le logement sont orientées vers l'eau et l'île végétalisée. Des percées liant les niveaux entre eux jouent avec la réflexion de la lumière. Une lumière diffuse pénètre l'habitation par des fentes de lumière rendues possibles par les décalages des étages.